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L’interprétation : Traité théologico-politique...
mardi 26 décembre 2017, par
L’interprétation : Traité théologico-politique, VII
Éditions et traductions
Spinoza, Opera, vol. III, Tractatus theologico-politicus, éd. Gebhardt, 1925.
Spinoza, Traité théologico-politique, Présentation, traduction et notes par Charles Appuhn, Garnier, 1965. Repris en GF Flammarion.
Spinoza, Œuvres, III, Traité théologico-politique, édition publiée sous la direction de P.- F. Moreau, texte établi par Fokke Akkerman, trad. et notes par J. Lagrée et P ;-F. Moreau, PUF, 1999.
Commentaires
Balibar, Étienne, Spinoza et la politique, PUF, 1985. Contient un chapitre sur le TTP.
Bolduc, Carl R., Spinoza et l’approche éthique du problème de la libération, Olms, 2009.
Breton, Stanislas, Spinoza. Théologie et politique, Desclée, 1977. Issu d’un cours d’agrégation sur le TTP.
Charrak, André, "Nature, raison, moralité dans Spinoza et Rousseau", Revue de Métaphysique et de Morale, 3/2002 (n° 35), p. 399-414. Résumé : C’est d’abord à travers la discussion, par Pufendorf, du chapitre XVI du Tractatus theologico-politicus que Rousseau connaît Spinoza, même si une connaissance plus directe et plus large paraît vraisemblable. Il convient donc de comparer les théories de l’état de nature et du droit naturel proposées par Spinoza et Rousseau, qui présentent l’originalité commune de ne pas postuler dès le départ l’usage de la raison. La genèse des relations morales, chez les deux auteurs, rencontre alors des problèmes similaires et confère un même rôle à la pitié avant d’envisager sa généralisation rationnelle. À terme, il s’agit pour Rousseau de proposer le modèle d’un homme conforme à la nature, selon une méthode qui trouvait sa place (provisoire) dans l’Éthique.
Comte-Sponville, A., Une éducation philosophique, PUF, 1989, p. 245-264 : « Spinoza contre les herméneutes  ».
Jaffro Laurent, « La question théologico-politique et la rhétorique de la philosophie  », dans E. Cattin, L. Jaffro, A. Petit, Figures du théologico-politique, Vrin, 1999.
Lagrée, Jacqueline, « Le thème des deux livre de la Nature et de l’Écriture  », L’Écriture sainte au temps de Spinoza et dans le système spinoziste, Groupe de Recherches Spinozistes, travaux et documents n°4, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1992, p. 9-37.
Lagrée, Jacqueline, Spinoza et le débat religieux, Presses Universitaires de Rennes, 2004.
Laux, Henri, Imagination et religion chez Spinoza, Vrin, 1993.
Malet, André, Le Traité théologico-politique de Spinoza et la pensée biblique, Les Belles-Lettres, 1966.
Matheron, Alexandre, Le christ et le salut des ignorants chez Spinoza, Aubier Montaigne, 1971.
Matheron, A., « Le statut ontologique de l’Écriture sainte et la doctrine spinoziste de l’individualité  », dans L’Écriture sainte au temps de Spinoza et dans le système spinoziste, Groupe de Recherches Spinozistes, travaux et documents n°4, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1992, p. 109-118.
Moreau, Pierre-François, « Les principes de la lecture de l’Écriture sainte dans le TTP  », dans L’Écriture sainte au temps de Spinoza et dans le système spinoziste, Groupe de Recherches Spinozistes, Travaux et Documents n°4, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1992, p. 119-131.
Moreau, Pierre-François, « La prophétie (Traité théologico-politique)  », Conférence (Lille), 1996.
Strauss, Leo, Le testament de Spinoza, Cerf, 1991.
Strauss, Leo, La critique de la religion chez Spinoza, Cerf, 1996.
Suhamy, Ariel, « Sens et vérité : l’interprétation selon Spinoza  », dans P. Wotling (éd.), L’Interprétation, Vrin, 2010.
Todorov, T., Symbolisme et interprétation, Seuil, 1978. Oppose une interprétation « opérationnelle  », représentée par Spinoza, à une interprétation « finaliste  », représentée par l’exégèse patristique.
Tosel, André, Spinoza ou le crépuscule de la servitude. Essai sur le théologico-politique, Aubier, 1984.
Vinciguerra, Lorenzo, Spinoza et le signe. La genèse de l’imagination, Vrin, 2005.
Zac, Sylvain, Spinoza et l’interprétation de l’Écriture, PUF, 1965. Le TTP est essentiellement un ouvrage de polémique (contre les ennemis de la liberté de philosopher) : Cf. Lettre XXX à Oldenburg. Même si l’on « peut dire, avec Adolphe Lods , que, dans les cinq chapitres qu’il consacre directement à l’interprétation de l’Écriture, Spinoza esquisse le programme des sciences bibliques tel à peu près que le XIXe siècle l’a conçu et réalisé  » (p. 1), il ne cherche pas tant à établir la vérité de ses résultats, en matière de science biblique (il ne les présente que comme des conjectures), qu’à combattre les préjugés des théologiens.